Ça me fait penser à toi mon amour!

Ça s’appelle Set the fire to the third bar (featuring Martha Wainwright), elle est sur l’album de Snow Patrol, la dernière, tsé celle que personne écoute... celle qui sera jamais joué à la radio! Quand même c’est la seule qui n’a pas terminé par me taper sur les nerfs, le CD est tellement larmoyant. C’est une chanson que j’aime beaucoup, plus pour les paroles que pour la musique et surtout pour la voix de Martha Wainwright… et quand je fais shuffle sur mon ipod, elle joue toujours dans les premières. Vous allez dire qu’elle est quétaine. Ben oui qu’est ce que tu veux, j’ai un côté quétaine moi aussi. Elle me fais penser à mon chum. Yé loin et ça fait une coupe d’années qu’on vit à distance en se voyant que quelques jours par semaine.. en fait 2 dodos par semaine.. et sur ces 48 heures qu’on a ensemble c’est rare qu’on est seuls, les partys, les amis…en tout cas une autre histoire! Tout ça pour dire que j’ai amplement l’occasion de m’ennuyer de lui. Quand on aime comme j’aime ce gars là, on ne s’habitue pas à le voir partir… même après plusieurs années de ce régime… et même si on sais pertinemment qu’il va revenir!

I find the map and draw a straight line
Over rivers, farms, and state lines
The distance from 'A' to where you'd be
It's only finger-lengths that I see
I touch the place where I'd find your face
My finger in creases of distant dark places

I hang my coat up in the first bar
There is no peace that I've found so far
The laughter penetrates my silence
As drunken men find flaws in science

Their words mostly noises
Ghosts with just voices
Your words in my memory
Are like music to me

I'm miles from where you are,
I lay down on the cold ground
And I, I pray that something picks me up
And sets me down in your warm arms

After I have travelled so far
We'd set the fire to the third bar
We'd share each other like an island
Until exhausted, close our eyelids
And dreaming, pick up from
The last place we left off
Your soft skin is weeping
A joy you can't keep in

I'm miles from where you are,
I lay down on the cold ground
And I, I pray that something picks me up
and sets me down in your warm arms

J’aurais dû commencer par vous parler de ma relation assez particulière avec les paroles de chansons .. mais c’est pas très grave j’peux en parler maintenant. D’ailleurs ça explique pourquoi je vais peut-être vous mettre d’autres lyrics ou vous parler de band que j’aime bien. Depuis mon secondaire .. en secondaire 2.. parce que c’est là que j’ai fait ma crise d’adolescence. En secondaire 2 dis-je, j’suis rentré dans un disquaire et j’ai spotté la pochette de disque la plus laide qu’il y avait. Comme c’était un disquaire de centre commercial, c’était petit et yavait pas grand choix de très hardcore. Mais moi à ce moment là j’avais l’impression de vraiment être une rebelle, hihi, une rebelle de 14 ans.. mais pour moi c’était un vrai clash, je passait de boys band chantant la pomme à des enfants à un espère ce groupe inconnu avec un monstre sur la pochette.

C’est le premier cd que je m’achetais moi-même et ça a été mon salut. The Offspring , Americana. Non que ce soit un classique parce que je l’avoue, ce n’est pas très glamour de dire qu’on est tombé en amour avec le punk et la musique en écoutant Offspring. Pour les VRAIS, j’aurais dû écouter Misfits ou autres groupes gueulards. Désolée, moi ça a été cet album!! Pourtant à la première écoute, je m’était jurée de ne plus l’écouter! Ques que j’avais fait! dépenser mon argent pour du bruit, bien trop fort, bien trop violent! Mais à la force de l’écouter, je me suis mis à aimer et à trouver que certaines chansons étaient plutôt molles. Secondaire 3 j’étais accro. À ce moment là, j’imagine que les seuls poèmes qu’on pouvait me faire avaler c’étais ceux accompagnés de beaucoup de bruit!! C’est encore comme ça. Je croit que si c’est cette musique là particulièrement qui m’a touché, c’était parce que j’avais l’impression que quelqu’un avait mis mes sentiments, mes partys, mes stress et mes amours sur de la musique : les paroles disaient exactement qu’est-ce que je vivait. Aujourd’hui j’ai toujours cette impression, que quand je vit des choses importantes, il existe une chanson qui s’y accorde parfaitement. Et toujours la pensée que cette chanson arrivera à crier au monde entier, comme s’il s’agissait de mes propres mots, qui je suis!